lundi 2 avril 2018

C'est reparti !

Il est 17h00, et j'ai pas bougé du bateau depuis que je suis rentré ce midi. Bon, déjà pour y revenir avec l'annexe ça a été bien sportif, avec une seule rame et le vent qui s'était levé dans la matinée. Il s'est largement renforcé en quelques heures, et le clapot qui l'accompagne fait danser la gigue à Hiva Oa. J'aime pas trop ça quand il y a beaucoup de vent au mouillage, toujours l'angoisse de chasser, ou qu'un maillon de la chaîne cède, de  plus je n'ai pas de guindeau, et je serais bien incapable de remonter le mouillage à la main par 25 nds de vent. Donc j'angoisse, et c'est parti pour durer encore quelques heures.
Ouf, ça commence à baisser !


Je suis à Cadaques depuis hier après midi, après avoir repassé le cap Creus dans le sens nord-sud, pratiquement deux mois jour pour jour après l'avoir doublé en ramenant le bateau à Sète. Deux mois au mouillage sur l'étang de Thau, sans avoir bougé ni même travaillé dessus, pour cause de mauvais temps. Après ces deux mois je mesure la chance dont j'ai bénéficié pendant le convoyage du bateau, jamais trop de vent, et des températures toujours clémentes ... Ça n'a pas été le cas depuis !
Mais j'ai fini par quitter Sète la semaine dernière, en même temps que les grands voiliers y arrivaient pour leur grande parade.

Une dizaine d'heures pour rejoindre Banyuls sur mer, sous le soleil, par un vent variant de 0 à 35 nds, toujours dans le nez, du sud-ouest au sud-est. J'ai mis à l'eau pour la première fois sur ce bateau une ligne de traîne, hélas aucun poisson suicidaire n'a croisé mon chemin ce jour-là.

Passage des ponts de Sète 

Le cap Béar 

Cette halte banyulencque a duré quatre jours, quatre jours passés à me balader, ramasser des asperges sauvages, et surtout à passer du temps à l'apéro avec les copains. Pour la bonne santé de mon foie il valait mieux que je ne m'y attarde pas trop.


Les asperges dans l'omelette ... 

Et dans leur milieu ! 

Banyuls--Cadaques c'est environ 15 M, à peu près 3 heures de navigation, et alléluia, j'avais pour une fois le vent avec moi, bien orienté et soufflant ni trop ni trop peu, pourvu que ça dure !

Au mouillage à Cadaques 




Le programme à venir c'est une descente vers les Baléares, avec une dead-line le 10 avril, jour où Nadiège m'y rejoint en avion pour dix jours, suivie ensuite par nos deux grandes Cloé et Nina, qui ont vu les Baléares la dernière fois il y a 22 ans, lors de notre départ pour les Caraībes.
J'ai prévu de quitter Cadaques pour Majorque après-demain, malgré une météo moyenne, comme c'est le cas depuis de nombreuses semaines !
À bientôt !

4 commentaires:

  1. Hello, ça fait plaisir des bonnes nouvelles...
    Pour la descente sur les Baléares, c'est pas évident ces jours-ci !
    Je ne comprends pas où tu es mouillé à Cadaquès...
    Ce serait pas mieux à Port LLigat, en cette saison ?
    MN/Flora

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    1. bonjour Flora,
      je suis (ou plutôt j'étais car j'en suis reparti ce matin) mouillé à sa Conca, la cala au sud de Cadaques, à bâbord en arrivant dans la baie. je m'y suis mis car on annonçait un flux de sud ; en fait de sud c'est du sud-est qui est rentré en plein, et depuis hier soir une vilaine houle d'est qui m'a fait dégager en vitesse ce matin. je me suis caché à sta Margarida en attendant demain, peut-être une mini fenêtre pour partir sur les Baléares.

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  2. ça fait plaisir de retrouver cette lecture maritime :-)
    Frédérique

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    1. Ça fait plaisir aussi de voir que les lecteurs sont de retour ;-)

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